top of page

L'histoire des 40 ans de la MJC de ST SULPICE

​

L'histoire et les valeurs des MJC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

​

Sommaire:

  • 1 - L’histoire des Maisons des Jeunes et de la Culture

  • 2 - La Fédération des maisons des jeunes

  • 3 - Valeurs

 

1 - L’histoire des Maisons des Jeunes et de la Culture

 

La République des jeunes:

En octobre 1944 André Philip crée à Lyon la “ République des jeunes ”, cette association regroupe la plupart des  mouvements de jeunesse et d’éducation populaire (1) de l’époque.

Dès sa création, l’Etat lui apporte une aide efficace. Nous sommes à la fin de la deuxième guerre mondiale. Le pays est encore divisé et garde en mémoire les blessures de l’occupation. La priorité est donc de rebâtir, de recréer les liens sociaux et d’insuffler de nouvelles valeurs à ce pays en proie au désarroi, notamment la jeunesse. C’est la mission de la “ République des jeunes ”. La direction des mouvements de jeunesse et d’éducation populaire(2) déclare dans une circulaire du 13 novembre 1944 :

“ Nous voudrions qu’après quelques années une maison d’école au moins dans chaque ville ou village soit devenue une maison de la culture, une maison de la jeune France, un foyer de la nation, de quelque nom qu’on désire la nommer, où les hommes ne cesseront plus d’aller, sûrs d’y trouver un cinéma, des spectacles, une bibliothèque, des journaux, des revues, des livres, de la joie et de la lumière ”.

 

2 - La Fédération des maisons des jeunes

​

Les fondements sont posés, il faut à présent bâtir. La première action de la République des jeunes sera la transformation des Maisons de Jeunes de Vichy. Si la volonté de rupture radicale avec la politique de Vichy est clairement affirmée, les acquis pédagogiques, les concepts d’organisation seront conservés avec un nouvel objectif visant à l’organisation de la liberté et à la participation des jeunes à la reconstruction de la république.

En mars 1946 la République des jeunes devient la Fédération des maisons des jeunes. En janvier 1948 naîtra officiellement la Fédération Française des Maisons des Jeunes et de la Culture (FFMJC).

En 1969 une scission divise la FFMJC, c’est la naissance des fédérations régionales autonomes et la création d’une nouvelle structure nationale l’UNIREG(3) (UNIon des REGions).

En 1991 une nouvelle crise traverse la FFMJC ; six fédérations régionales la quittent et créent l’AREGES(4).

En novembre 1995, au terme de trois années d’efforts et de travaux communs l’UNIREG et l’AREGES créent la “ Confédération des Maisons des Jeunes et de la Culture de France ” (CMJCF).

 

André Philip:

Né dans le Gard, à Pont-Saint-Esprit, le 28 juin 1902, il fait ses études secondaires au lycée de Marseille où il subira fortement l’influence de son professeur de philosophie, René Le Senne. En 1920, il s’installe à Paris, afin de poursuivre ses études supérieures : sciences politiques, licence de philosophie à la Sorbonne et licence de droit. Il est docteur en droit en 1924 et agrégé en 1926 (économie politique). Universitaire, économiste, écrivain, remarquable orateur, éducateur, résistant dès 1940, ministre de De Gaulle, de Gouin, de Blum et de Ramadier, européen convaincu, ardent défenseur du tiers monde, expert international des problèmes du commerce international et du développement, toutes les activités et toutes les fonctions exercées par André Philip ont toujours été suscitées et guidées par un ensemble de valeurs acquises dès son adolescence. Son engagement, dans tous les domaines, a été entier et sans compromission.

André Philip a présidé la FFMJC jusqu’en 1968.

(1) Benigno CACERES dans “ Histoire de l’Education Populaire ” (Seuil 1964) résume ce concept et lui donne la définition suivante :
L’éducation populaire, c’est l’ensemble des moyens qui permettent de donner à tous les hommes l’instruction et la formation nécessaires afin qu’ils deviennent des citoyens aptes à participer activement à la vie du pays.
(2) En septembre 1944, une direction générale de l’Education physique et une direction des Mouvements de jeunesse et d’éducation populaire apparaissaient au sein du ministère de l’Education nationale. Le regroupement de ces deux directions intervint un peu plus tard pour donner naissance à une direction générale de la Jeunesse et des Sports.
3) L’UNIREG, Union des Fédérations Régionales, associait 13 fédérations régionales en France métropolitaine et outre-mer soit un réseau de 461 associations de type MJC.
4) L’AREGES, Association de Recherche, d’Etudes et de Gestion sociale du champ socioculturel et des MJC, regroupait 525 MJC dans 5 régions.

 

 

3 - Valeurs

Maison des Jeunes et de la Culture
Déclaration des principes

 

1-  Les Maisons des Jeunes et de la Culture et les associations adhérentes aux Unions et Fédérations Régionales de MJC, qui elles-mêmes constituent la Confédération des MJC de France, ont toutes pour vocation de favoriser l’autonomie et l’épanouissement des personnes. Elles permettent à tous d’accéder à l’éducation et à la culture, afin que chacun participe à la construction d’une société plus solidaire. La démocratie se vivant au quotidien, les MJC ont pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale, répondant aux attentes des habitants. De telles actions, de tels services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.

2-  L’action éducative des MJC en direction et avec les jeunes est une part importante de leur mission. Les MJC favorisent le transfert des savoirs et expériences entre générations et encouragent les expressions et les pratiques culturelles de l’ensemble de la population.

3-  Les MJC et autres associations adhérentes sont ouvertes à tous, sans discrimination, permettant une relation conviviale entre les participants.
Respectueuses des convictions personnelles, elles s’interdisent toute attache avec un parti, un mouvement politique, ou une confession.
Elles respectent le pluralisme des idées et les principes de laïcité, mis en avant dans les valeurs républicaines.
Elles contribuent à la création et au maintien des liens sociaux dans la ville, le quartier, le village.

4-  Cet enracinement n’est possible que si les MJC et les associations adhérentes, aidées par les Unions et Fédérations Régionales sont à l’écoute de la population et participent au développement local. Elles agissent notamment en partenariat avec les collectivités locales et territoriales.
Elles sont force de proposition oeuvrant pour l’intérêt général et agissent comme des lieux de médiation sociale.

5-  La Confédération, les Unions et Fédérations Régionales de MJC, les associations et MJC locales adhérentes s’engagent à une pratique et à une conception active de la démocratie. Elles suscitent le débat d’idées; elles favorisent la créativité et l’initiative, l’innovation et l’expérimentation.

6-  Les MJC sont originales, de par la variété de leurs expériences : elles mettent à la disposition de la population leurs compétences et savoir-faire dans la manière de maîtriser des projets, de gérer des équipements collectifs et d’animer les relations entre les personnes. Avec leurs élus et animateurs bénévoles, et leurs salariés, elles ont une exigence de qualité et de pertinence pour leurs offres de service en matière de loisirs, d’insertion, d’animation et de formation.

7-  Le partage des mêmes valeurs, la définition en commun des grandes orientations par les élus bénévoles et les professionnels, le fonctionnement en réseau et le respect de l’autonomie de chaque échelon fondent l’originalité et la dynamique de la Confédération des MJC de France.

8-  La Confédération veille au respect, par les Unions et Fédérations Régionales, de la présente Déclaration des principes. Elles génèrent, par la recherche et le débat, les orientations stratégiques ainsi que l’actualisation de son rôle et de son utilité sociale. Celles-ci sont arrêtées en commun avec les Unions et Fédérations Régionales. La Confédération représente le réseau au niveau national et international.

9-  Les Fédérations Régionales animent le réseau des MJC et associations adhérentes, sur la base des orientations stratégiques qu’elles ont contribuées à définir. Elles prennent l’initiative de les mettre en oeuvre en direction et avec les MJC et les associations concernées, notamment les unions locales, intercommunales et départementales. Elles veillent à la cohésion du réseau et au développement d’actions communes. Elles offrent des services adaptés aux besoins et aux attentes des MJC et associations adhérentes. Elles les conseillent et les assistent à leur demande. Elles représentent le réseau au niveau régional, départemental et local.

10-  Les MJC et associations adhérentes représentent localement le réseau. Elles sont encouragées à élaborer chacune un projet cohérent de développement dans le respect de la présente Déclaration des principes. Ces projets sont définis localement, car ils doivent être l’expression de la volonté de l’association et prendre en compte les besoins socioculturels de la commune ou du quartier, les attentes des partenaires de la MJC ou d’autres intervenants.

Pour élaborer ces projets, les MJC s’appuient sur les orientations stratégiques et bénéficient de l’assistance des Unions et Fédérations Régionales.

​

​

​

Pour en savoir plus sur les MJC

​

​

​

bottom of page